mercredi 10 mars 2010

Singapour présente son dernier complexe de casino

Les établissements de jeux peinent à maintenir leur activité en raison de la crise persistante qui sévit dans notre pays. Certains d’entre eux craignent le pire et essaient de sauver leurs maisons de jeux en adoptant de grosses mesures d’investissement. De son côté l’Etat adopte des mesures d’allégements fiscaux afin d’aider les casinos. Dans ce climat incertain, très peu d’entre eux affichent des résultats encourageants ce qui inquiète les dirigeants de ces maisons de jeux. Pourtant, au-delà de nos frontières, les casinos se développent alors que la crise sévit très durement. Les dirigeants de ces établissements multiplient les initiatives afin d’attirer une clientèle plus nombreuse. Ainsi, les grands groupes à l’origine de ces projets décident de diversifier leur offre en mettant en place de véritables complexes qui viendront s’ajouter à la construction d’établissements de jeux. C’est le cas du complexe touristique qui doit ouvrir ses portes ce début d’année à Singapour. Ce projet pharaonique qui a coûté près de 4,4 milliards de dollars américains promet d’attirer de très nombreux visiteurs. L’offre est très variée. Ils pourront se rendre à l’Universal Studios Singapore qui est un véritable parc d’attraction ; dans le Marine Life Park qui promet d’être le plus grand parc marin mondial ; dans l’un des six hôtels ; fréquenter le SPA ; se rendre dans un des nombreux restaurants… Le groupe à l’origine de ce complexe est le Groupe Genting, société multinationale de Malaisie qui n’est pas à son premier coup d’essai. En effet, il est à l’origine de Genting Highlands qui a permis d’attirer de très nombreux touristes grâce à la construction d’un établissement de jeux et d’un parc d’attractions, et de faire bénéficier son pays d’une publicité internationale.

Malgré cette grosse crise financière, les groupes n’hésitent pas à investir massivement en créant des complexes toujours plus impressionnants. Il semblerait que rien ne puisse les arrêter, et seul l’avenir nous dira si leurs objectifs ont pu être atteints…

Le Casino de Bordeaux fait office d’exception dans ce climat de crise

L’année 2009 est l’année que les casinotiers aimeraient oublier rapidement. Les chiffres sont très décevants pour la quasi-totalité des établissements. Entre l’interdiction de fumer dans les lieux publics et la crise, la clientèle a de plus en plus déserté les maisons de jeux. Bien que les dirigeants n’aient pas lésiné sur les investissements de façon à relancer leurs casinos, tous leurs efforts n’ont pas été récompensés comme ils le souhaitaient. Parmi les établissements de jeux français, on estime que six sur dix seraient dans une situation extrêmement préoccupante et que 5 % seraient au bord de la fermeture. C’est le cas du Casino d’Hauteville pour lequel la situation est très critique et dont la fermeture prochaine n’est pas exlue.

Dans ce climat très incertain, on trouve cependant des établissements qui font office d’exception puisqu’ils arrivent à gagner des places dans le classement national. Ainsi, le Casino de Bordeaux arrive non seulement à la septième place, mais il gagne également deux places. Cette maison de jeux propose une offre variée de jeux (300 machines à sous, 4 tables de roulettes anglaises, 4 tables de jack-black, 1 stud poker….) ce qui lui permet de fidéliser ses clients. Le Directeur de cet établissement est conscient d’avoir mis en place un service dont la clientèle est très satisfaite, et c’est pour cette raison que le nombre de visiteurs reste constant. Que ce soit au niveau de la restauration, des spectacles, des divertissements, l’offre diversifiée permet de répondre aux attentes des clients. Il reconnaît que les chiffres affichent malgré tout une baisse de 8 % et que celle-ci est le résultat d’une diminution importante des mises des joueurs dans les machines à sous.

Ces chiffres, somme toute encourageants, permettent au Casino de Bordeaux de sauvegarder ses emplois. Si l’année à venir affiche des résultats similaires à ceux de l’année écoulée, les 170 employés de cet établissement n’auront pas de soucis à se faire quant à leur avenir professionnel.

jeudi 10 décembre 2009

Lourd préjudice pour le groupe Joacasino

La ville de Sanary sur Mer ne va pas oublier de si tôt un ce projet de construction à l’origine de ressentiments et d’hostilité. Aujourd’hui, ce ne sont pas moins de 80 millions d’euros que cette jolie ville réclame au groupe casinotier Joacasino, fauteur de trouble qui lui laisse un profond sentiment de frustration, alors que ce dernier se devait de reprendre la concession…

Petit retour en arrière… Il y a plus de trois ans, il était question d’édifier sur une surface de plus de sept mille cinq cents m² un prestigieux complexe casino-hôtel, agrémenté de piscines, restaurants, SPA et salles d’animations. Ce luxueux projet a fait beaucoup de bruit et à cause de l’incertitude qui régnait, quant au choix du terrain, la procédure de délégation de service public est soumise au conseil municipal de Sanary, plusieurs fois de suite et à intervalles réguliers. Il trouve preneur en la qualité du groupe Joa, pour dix huit années. Nouvelle très vite contrecarrée avec le désistement du groupe casinotier qui ne tient pas ses engagement et se défile. Grosse déception pour la ville de Sanary, qui ne l’entend pas de cette oreille et décide de poursuivre le groupe, la ville évaluant les pertes à hauteur de près de 80 millions d’euros. Cette somme est calculée au prorata du manque à gagner mais aussi des pertes conséquentes subies par la ville de Sanary, en termes d’investissements qui avaient été programmées au préalable et non mis en application. Elle comprend également une privation importante quantifiée en fonction des contributions qui reviennent à la commune.

Quant à son image de marque, elle subit un contrecoup important et se trouve atteinte. Ajouter à cela les pénalités de non respect, la somme atteint très vite le montant requis par la ville de Sanary. Si tout s’était passé dans les règles, la commune aurait pu être propriétaire de son propre casino et ce, pendant dix huit ans, de même qu’elle aurait bénéficié des retombées des taxes imposées par l’Etat, relativement intéressantes. Mais c’était également l’occasion de créer de nombreux emplois et de promouvoir un développement du tourisme, de l’économie de la ville et de l’aspect culturel de la région. Dénouement désopilant d’un projet qui avait toutes les chances de voir le jour et de faire beaucoup d’heureux. Les choses n’ont pas été si simples et la tension qui règne à Sanary en témoigne.

lundi 7 décembre 2009

Le recrutement d’un joueur par concours pour un site de Poker en ligne

Une offre d’emploi vient d’être diffusée sur les sites du réseau regionsjob.com peu commune et très alléchante. Un salaire mensuel de 8000 euros pour jouer au poker tout en se promenant à travers le monde. Le contrat sera de droit anglais afin de faire la promotion du « leader mondial du poker en ligne ». Il suffit de surfer sur le net pour trouver le lien entre la campagne publicitaire et le site de poker en ligne PokerStars.

En effet, l’agence française Carré & Co qui est spécialisée en marketing pour le poker se voit confiée par PokerStars sa promotion. Mais pour l’heure la publicité des activités des casinos en ligne est interdite sur le territoire français tant que l’ouverture à la concurrence du marché des jeux en ligne n’a pas été légalisée par le décret attendu pour le mois de juin 2010.

Pour autant, l’agence Carré & Co dépouille et trie les candidatures reçues qui sont de l’ordre de 1500. Pour autant l’emploi ne sera pas réservé à une personne très connue ou déjà dans le circuit du poker.

La promotion de l’offre d’emploi en ligne permet à son auteur PokerStars qui a son siège social situé sur l’île de Man dont le régime fiscal britannique est intéressant de faire de la publicité et par cela même de se faire connaître de par le monde.

Le contrat de travail du joueur de poker sélectionné sera conclut pour un an. Il débutera en juin 2010 en même temps que la loi sur l’ouverture du marché des jeux en ligne prévue et annoncée par le ministre du budget Eric Woerth.

mercredi 25 novembre 2009

Des négociations en cours entre M6 et Bwin

Le Président directeur général du groupe M6 Nicolas de Tavernost a déclaré être actuellement en pourparlers avec Bwin pour un partenariat qui concernerait, pour des raisons de légalité uniquement, les jeux de poker sur internet. Bwin qui est déjà propriétaire des Girondins de Bordeaux ne pourra pas obtenir d’autorisation pour l’organisation de paris sportifs. En effet, la future loi ne permet pas d’être dans le même temps organisateur de paris et propriétaire d’un club. Aussi, à ce jour aucune signature n’a encore eu lieu.

Depuis l’interview accordée au magazine allemand Handelsblatt par Nicolas de Tavernost, on sait rendu compte du grand intérêt que le Président directeur général du groupe M6 portait au projet de loi qui se rapportait à l’ouverture du marché des jeux d’argent en ligne. Mais l’application de cette loi qui était jusque là attendue pour une ouverture au 1er janvier 2010 a pris du retard. Sa mise en application est actuellement prévue pour la coupe du monde de football, au mois de juin 2009.

Mais l’intérêt porté par la chaîne M6 pour les jeux d’argent en ligne n’est pas nouveau. Se connecter sur le site internet de la chaîne M6 afin de jouer au poker en ligne gratuitement est possible depuis un certain temps déjà. Aussi, de nombreuses émissions de M6 sont consacrées au poker ou se trouve dans des émissions des chaînes TNT du groupe.

Le groupe M6 a de toujours privilégié la diversité de ses activités et de ses revenus, et c’est ainsi qu’il a aussi bien résisté à la crise économique qui n’a pas épargnée les chaînes concurrentes, comme TF1 qui a vu son marché publicitaire en diminution par rapport aux années précédentes. Les revenus de M6 proviennent non seulement des ses émissions de télévision, de son site de vente sur internet, des offres de téléphonie ou d’internet et de sa présence sur la TNT. Elles seront sans aucun doute dans le futur sur les jeux de poker sur internet en partenariat avec Bwin

mardi 24 novembre 2009

Polémique autour de l’ouverture des jeux en ligne

L’ouverture des jeux en ligne approche à grands pas et fait beaucoup parler d’elle ces derniers mois. Alors que jusqu’à présent, seuls la Française des jeux et le PMU pouvaient proposer des paris sportifs et hippiques sur internet, tous les autres opérateurs pourront faire la demande afin d’obtenir leur licence sur ces catégories de jeux ainsi que sur le poker. Pour se faire, ils devront répondre à un cahier des charges complet qui leur permettra ainsi d’exercer en toute légalité. L’Autorité de Régulation des Jeux En Ligne (ARJEL) sera donc chargée de réguler les jeux d’argent en ligne, comme en avait fait la demande le Ministre du Budget, Eric Woerth. Son projet de loi qui est examiné courant octobre par les députés devra être totalement prêt pour juin 2010, date d’ouverture de la Coupe du monde de football.

Les nouveaux entrants sont tout à fait conscients que l’obtention d’une licence qui pourra être renouvelée tous les 5 ans, sera difficilement attribuée. L’ARJEL disposera du pouvoir de décider si un opérateur européen est apte à se voir délivrer sa licence et pourra procéder à des vérifications. Le fait qu’elle puisse refuser l’accès à un opérateur de jeux en ligne entraine de grosses polémiques. Ce fut récemment le cas du Portugal qui à interdit à Bwin d’installer son site de jeux sur internet et qui a obtenu l’accord de la Cour de justice européenne.

Les sites qui envisageaient de s’installer en ligne sont de plus en plus réticents, et contrairement à ce qui avait été prédit, le nombre de nouveaux entrants risque d’être beaucoup plus faible.

mercredi 5 août 2009

Extension du Palm-Beach Casino en plein air

Le Palm-Beach Casino de Cannes sur la Croisette a reçu environ 600 visiteurs pour fêter la nouvelle installation des aménagements en plein air de l’extension du casino. Il comprend quelques tables de jeux expérimentés l’été dernier et qui ont connu un vif succès. L’établissement de jeu a ajouté pour cette saison douze nouvelles machines à sous allant de 50 centimes à 20 euros ainsi qu’un restaurant en terrasse, un sushi bar et un lounge bar.

L’inauguration du Palm-Beach a eu lieu en grande pompe ce jeudi 25 juin 2009. La fête au Palm-Beach a été des plus mondaines et gourmandes. Le buffet en plein air s’est vu complété par des musiciens et différentes animations pour célébrerl’installation de tables de jeux en extérieur.

Le Direction du groupe Partouche offre avec le Palm-Beach à sa clientèle d’habitués aussi bien qu’aux amis et touristes de passage un établissement de jeux sur la Croisette avec vue imprenable sur la baie, en plein air et splendidement placé avec plage privée. Un établissement avec ambiance festive comprenant une roulette anglaise, deux tables de black jack, un stud poker et une table de hold’em poker ainsi que des machines à sous. De plus, le Palm Beach permet de se rendre dans les restaurants, la discothèque et la salle de jeux qui donne sur la plage privée ainsi qu’à la piscine. Aussi les deux jacuzzis fonctionnent à temps plein.

Le lounge bar est ouvert jusqu’au petit matin d’où la clientèle peut profiter de nombreuses animations musicales et les lieux se transforme en boîte de nuit. L'intérêt est d'apporter un nouveau type de clientèle et de faire de l'ombre aux online casino

Le Palm-Beach propose non seulement son établissement de jeu mais encore la plage, la piscine. La Galerie « des Colosses » est un lieu d’exposition où les artistes de renoms se succèdent et la salle de spectacle offre du théâtre, des one-man-show, des comédies musicales, des dîners ou thés dansants.